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Actualité des partenaires

[22 mars 2021]

· Veille

La sélection de cette semaine a été réalisée par Meritxell Tronc, Charles-Emmanuel Arabian, Romain Jacquey, Lucie Caron (Skema BS)

La plongée dans un capitalisme hyper-flexible et hyper-sécurisé [Xerfi]

PASSET Olivier, “La plongée dans un capitalisme hyper-flexible et hyper-sécurisé”, Décryptage éco, Xerfi Canal, 17 mars 2021.

Disponible ici [Consulté le 18/03/2021]

Dans cette vidéo, Olivier Passet s’intéresse à la question du marché du travail en France et à son assouplissement. Certes, celui-ci n’est pas aussi flexible que son homologue anglo-saxon mais cette différence tend à s’amenuiser.


Le terme de « flexibilité » est beaucoup moins présent dans le langage politique actuel car il est souvent associé à la précarité. Mais c’est bien cette logique qui transparait dans les réformes françaises actuelles, comme celle de l’assurance chômage. La crise sanitaire que nous traversons marque un tournant, en tant qu’elle est à la fois, révélatrice de la rigidité du marché du travail français mais aussi l’élément déclencheur de flexibilisation.


Olivier Passet analyse les diverses stratégies des firmes qui ont réussi à ajuster leurs coûts très rapidement ainsi que les conséquences pour la masse salariale. Le cas français est singulier, puisqu’il présente des ajustements qui jouent sur plusieurs canaux. Ces modifications ont, d’ailleurs, été rendues possible grâce à des modifications de son code du travail. Le résultat de ces ajustements est une baisse de 6,1% du coût du travail des entreprises non financières en 2020. L’État a tout de même assuré des indemnisations aux salariés pour la perte d’heures de travail. Cette hausse de la flexibilité combinée à une augmentation de l’intervention étatique symbolise la situation d’hyper-flexisécurité du marché du travail dans lequel nous nous trouvons aujourd’hui.


Cette tendance semble en être qu’à son début puisque le développement du numérique ouvre de nouvelles opportunités en termes de mobilisation géographique du travail (services et intellectuels) ou d’élargissement des dépenses variables. Il pourrait être, également, synonyme d’une hausse de la participation de l’État dans le partage du risque avec la mise en place de systèmes de garanties.


La vidéo se conclut sur l’importance qu’a eu la crise de la Covid dans le basculement du marché du travail vers une hyper-flexibilité et hyper-sécurité. Olivier Passet voit dans ce système l’avènement d’un l’idéal libéral où la protection de la rentabilité du capital prime celle de l’emploi.

Pourquoi la recherche française perd du terrain sur la scène internationale [CEPII]

MIGNON, Valérie, "Pourquoi la recherche française perd du terrain sur la scène internationale", Le Blog du CEPII, 19 mars 2021.

Disponible ici [consulté le 19 mars 2021]

En février 2021, la ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, Frédérique Vidal, se félicitait de la 7ème position française dans le classement mondial des publications scientifiques. Toutefois, malgré un rang non « déshonorant », le secteur de la recherche, primordial pour le pays tout entier, souffre de difficultés. C’est ainsi qu’en France, les dépenses de recherche s’élevaient à 2.2 % du PIB en 2016, soit un résultat inférieur à la cible de 3% donnée par la stratégie de Lisbonne en 2000. Objectif qui, notons-le, a d’ores et déjà été atteint et dépassé (3.1%) par l’Allemagne. Mais alors, pourquoi un tel retard français ?


La principale raison se trouve dans les difficultés financières auxquelles font face les chercheurs et les universités en France. Le décret du 6 juin 1984 stipule qu’un enseignant-chercheur doit être rémunéré à moitié pour ses enseignements en tant que professeur et à moitié pour son activité de recherche. Or, force est de constater que la rémunération de la recherche est, en France, peu incitative. En effet, en 2013 et en parité de pouvoir d’achat, le salaire annuel brut d’entrée moyen des chercheurs en France représentait 63 % de celui prévalant dans les pays de l’OCDE. De plus, les nombreux déficits des universités conduit à un gel des recrutements de chercheurs et, ce faisant, à une rupture de la dynamique de recherche.


D’autres facteurs expliquent cet essoufflement, notamment le financement des laboratoires de recherche au travers d’appels à projets. Ces procédures sont longues et nécessitent un investissement humain important qui tend à amenuiser le temps dévolu à la recherche.


Cependant, la situation bien que préoccupante n’en est pas moins réversible. En effet, l’État, en investissant massivement dans la connaissance et le savoir, pourrait bel et bien changer la donne et rattraper le retard que nous connaissons aujourd’hui.

Une sélection de publications de la semaine écoulée

Banque de France

BIEBER Samuel, « Quel bilan tirer de la mise en œuvre du mécanisme de tiering ? », Bloc-notes Eco, Banque de France, 12 mars 2021.

Disponible ici [Consulté le 18/03/2021]

Natixis Research
ARTUS Patrick, “Un débat crucial : que sera le niveau des taux d’intérêts à long terme dans 5 ans ou dans 10 ans ?”, Flash Eco, Natixis research, 19 mars 2021.
Disponible ici [Consulté le 19/03/2021]

La finance pour tous

« Un an de crise sanitaire : retour sur les mesures pour les ménages et les entreprises », La finance pour tous, 17 mars 2021.

Disponible ici [Consulté le 18/03/2021]

Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales

EVNAGELISTA Jessica, « L’afrophobie dans l’imaginaire dominicain », Les Carnets de l’EHESS, 18 mars 2021.

Disponible ici [Consulté le 18/03/2021]

OFCE
ALDAMA Pierre, "quels sont les facteurs de la hausse des dettes publiques en zone euro de 1999 à 2019?" , OFCE Le Blog, 15/03/2021.

Disponible ici [Consulté le 20/03/2021]

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