PRINTEMPS DE L'ECONOMIE 2019

Travail : un peu, beaucoup, à la folie, pas du tout ?

 

Présidente de l'Université

Paris-Dauphine

Président-fondateur du Printemps de l'économie

Précarisation, polarisation, disparition, transformation des métiers, robotisation, IA et digitalisation des tâches... Comment nous travaillerons demain ?

L'intelligence artificielle (IA) pourrait-elle réveiller la croissance ? Quelle croissance promet-elle, avec quel contenu en emploi, quelles perspectives d'amélioration du bien-être ?

Où reste-t-il un risque effectif de crise financière, et lié à quels mécanismes ? On peut s'interroger sur la finance non bancaire, les comportements des gérants d'actifs, la situation particulière de la Chine.

Cette trêve est-elle durable et un point d'entente est-il possible ? Quels sont les risques et enjeux économiques d'une nouvelle escalade et d'une guerre commerciale généralisée ?

Compte tenu de ces évolutions démographiques, faut-il envisager que la sécurité sociale s'empare d'un nouveau risque social ?

Agnès Benassy-Quéré, professeure à PSE-Paris 1 Panthéon Sorbonne, ancienne présidente déléguée du CAE

Qu'est-ce que ces menaces nous disent de l'Europe ? Pourra-t-elle et comment réagir ?

Mot d'ouverture, Rémi Jeannin, vice-président du Printemps de l'économie. Puis débat sur les Français et le travail en 2030.

L'Organisation Internationale du Travail fête ses 100 ans de sa naissance. Quel est le bilan que l'on peut faire de son action ? Quels sont ses objectifs pour le siècle prochain ?

Les conditions de travail pendant la Grèce ancienne, les conditions des anciens esclaves, puis des immigrés aux Amériques, dans l'Océan indien, en Afrique et dans nombreuses régions d'Asie jusqu'à nos jours...

Qu’en est-il des potentialités réelles de l’IA ? Quels en sont les usages aujourd’hui et à horizon de 20 ans ? Décryptage de l’impact de l’IA sur la l’organisation et le contenu du travail.

Présentation de deux études empiriques originales illustrant les difficultés à mesurer correctement les comportements discriminatoires.

Les débats sur le potentiel de création et de destruction d’emplois de la vague d’innovations actuelle sont fréquents. Cette table ronde les met en débat, en s’appuyant sur des recherches récentes, menées en France et dans une perspective de comparaison internationale.

Cette session traite des enjeux de la formation professionnelle. Puis, le Compte Personnel de Formation, son fonctionnement, et ses potentialités seront abordés en termes de meilleure connaissance des parcours professionnels et des emplois.

L’expérience française dans ce domaine nourrit le scepticisme voire l’hostilité. Un compromis est inévitable en Europe entre mondialisation et protection des travailleurs mais la flexisécurité, qui en est un, souffre de beaucoup de limites.

Cette session réunit économistes et juristes pour un vrai regard croisé sur cette question récurrente et débattue souvent de manière réductrice, idéologique : quelle réforme du marché du travail ?

Des étudiants présentent un point de vue argumenté et convaincant. Ils seront départagés par un vote du public et par un jury d'experts.

Relecture du livre Le salarié de la précarité vingt ans après

Comment protéger les entreprises européennes des normes du capitalisme anglo-saxon ? La propriété des entreprises joue certainement un rôle important.

Cette session se focalise sur la numérisation de l’économie et les phénomènes de polarisation du marché du travail qu’elle engendre.

Quatre experts du monde de l'expertise publique et privée présentent leurs travaux, la manière dont ils sont utilisés mais aussi les limites de ces méthodes.

Que sait-on des pratiques des entreprises en matière de rémunération ? Quel rôle jouent les dispositifs institutionnels tels que la négociation collective ? Comment les prélèvements sociaux et la redistribution publique affectent-ils la fixation des salaires ?

Alors que le travail se transforme, dans son contenu et ses organisations, est-il possible de conjuguer émancipation des travailleurs et performance de l’entreprise ? A quelles conditions ?

Comment le service statistique public français mesure-t-il ces évolutions ? Quel constat ?

Les plateformes numériques sont-elles le big bang dans l’évolution des formes d’emploi ?

Les questions migratoires sont à la fois nationale et globale. Historiens, sociologues, et anthropologues s'engagent dans l'analyse de ces mutations, permettant d'analyser la place des migrants dans l'économie d'hier et aujourd'hui.

72% des répondants à l'enquête Parlons travail réalisée par la CFDT ont dit qu'ils aimeraient participer davantage aux décisions qui affectent leur entreprise.

Comment expliquer, selon les sources, les différences de résultats ? Peut-on faire dire aux chiffres ce que l’on veut ? Comment établir leur fiabilité et leur pertinence ?

Les intervenants de cette séance proposent des éléments de réponse.

Interrogation générale sur l’avenir du rapport salarial à l’ère digitale.

Si certains domaines vont créer des emplois, d'autres vont en perdre. Comment anticiper les conséquences de la lutte contre le changement climatique ?

Comment trouver un équilibre entre taxation du travail et maîtrise des dépenses publiques, qui ne remette pas en cause la croissance, ni le modèle social français ? Quel serait un juste équilibre entre la fiscalité du travail et celle du capital ?

Départ des baby-boomers à la retraite, allongement de la durée de vie et recul du taux de fécondité sont autant de facteurs démographiques qui expliquent les difficultés de financement à venir des régimes de retraite. Mais jusqu’à quand ?

Professeur des universités en sciences économiques à l’Université Paris Diderot, Directeur scientifique du Laboratoire d’Intervention et de Recherche ATEMIS (Analyse du Travail Et des Mutations des Industries et des Services), Directeur scientifique du club « Economie de la fonctionnalité et développement durable »

Professeur des universités en sciences économiques à l’Université Paris Diderot, Directeur scientifique du Laboratoire d’Intervention et de Recherche ATEMIS (Analyse du Travail Et des Mutations des Industries et des Services), directeur scientifique du club «Economie de la fonctionnalité et développement durable»

Le débat est d'autant plus nécessaire que les politiques néolibérales, qui exigent toujours plus de travail pour un partage toujours plus inégalitaire des richesses, mènent à des impasses.

Cette table ronde vise à discuter de l'efficacité de cette mesure et de sa pertinence : les discriminations se nichent également dans les différences de caractéristiques observables entre femmes et hommes

Les recherches suggèrent que les préoccupations culturelles sont le principal moteur du rejet de l'immigration tandis que les préoccupations fiscales ou liées au marché du travail ne jouent qu'un rôle secondaire.

Cette session se propose d’interroger l’efficacité des politiques d’emploi à partir des recherches menées par le LIEPP.

Les métiers dits "verts" sont-ils mieux placés que les autres pour répondre à ce besoin ?

Dani Rodrik avance « la mondialisation a contribué à déchirer les tissus sociaux » Il est temps de faire le point des connaissances sur le sujet.

En conclusion, c'est à une philosophe et sociologue du travail de dessiner l'avenir du travail. Comme une réponse à l'introduction sur l'avenir du travail vu par les économistes.

Où reste-t-il un risque effectif de crise financière, et lié à quels mécanismes ? On peut s'interroger sur la finance non bancaire, les comportements des gérants d'actifs, la situation particulière de la Chine.

Cette trêve est-elle durable et un point d'entente est-il possible ? Quels sont les risques et enjeux économiques d'une nouvelle escalade et d'une guerre commerciale généralisée ?

Compte tenu de ces évolutions démographiques, faut-il envisager que la sécurité sociale s'empare d'un nouveau risque social ?

Agnès Benassy-Quéré, professeure à PSE-Paris 1 Panthéon Sorbonne, ancienne présidente déléguée du CAE

Qu'est-ce que ces menaces nous disent de l'Europe ? Pourra-t-elle et comment réagir ?

Mot d'ouverture, Rémi Jeannin, vice-président du Printemps de l'économie. Puis débat sur les Français et le travail en 2030.

L'Organisation Internationale du Travail fête ses 100 ans de sa naissance. Quel est le bilan que l'on peut faire de son action ? Quels sont ses objectifs pour le siècle prochain ?

Les conditions de travail pendant la Grèce ancienne, les conditions des anciens esclaves, puis des immigrés aux Amériques, dans l'Océan indien, en Afrique et dans nombreuses régions d'Asie jusqu'à nos jours...

Qu’en est-il des potentialités réelles de l’IA ? Quels en sont les usages aujourd’hui et à horizon de 20 ans ? Décryptage de l’impact de l’IA sur la l’organisation et le contenu du travail.

Présentation de deux études empiriques originales illustrant les difficultés à mesurer correctement les comportements discriminatoires.

Les débats sur le potentiel de création et de destruction d’emplois de la vague d’innovations actuelle sont fréquents. Cette table ronde les met en débat, en s’appuyant sur des recherches récentes, menées en France et dans une perspective de comparaison internationale.

Cette session traite des enjeux de la formation professionnelle. Puis, le Compte Personnel de Formation, son fonctionnement, et ses potentialités seront abordés en termes de meilleure connaissance des parcours professionnels et des emplois.

L’expérience française dans ce domaine nourrit le scepticisme voire l’hostilité. Un compromis est inévitable en Europe entre mondialisation et protection des travailleurs mais la flexisécurité, qui en est un, souffre de beaucoup de limites.

Cette session réunit économistes et juristes pour un vrai regard croisé sur cette question récurrente et débattue souvent de manière réductrice, idéologique : quelle réforme du marché du travail ?

Des étudiants présentent un point de vue argumenté et convaincant. Ils seront départagés par un vote du public et par un jury d'experts.

Relecture du livre Le salarié de la précarité vingt ans après

Comment protéger les entreprises européennes des normes du capitalisme anglo-saxon ? La propriété des entreprises joue certainement un rôle important.

Cette session se focalise sur la numérisation de l’économie et les phénomènes de polarisation du marché du travail qu’elle engendre.

Quatre experts du monde de l'expertise publique et privée présentent leurs travaux, la manière dont ils sont utilisés mais aussi les limites de ces méthodes.

Que sait-on des pratiques des entreprises en matière de rémunération ? Quel rôle jouent les dispositifs institutionnels tels que la négociation collective ? Comment les prélèvements sociaux et la redistribution publique affectent-ils la fixation des salaires ?

Alors que le travail se transforme, dans son contenu et ses organisations, est-il possible de conjuguer émancipation des travailleurs et performance de l’entreprise ? A quelles conditions ?

Comment le service statistique public français mesure-t-il ces évolutions ? Quel constat ?

Les plateformes numériques sont-elles le big bang dans l’évolution des formes d’emploi ?

Les questions migratoires sont à la fois nationale et globale. Historiens, sociologues, et anthropologues s'engagent dans l'analyse de ces mutations, permettant d'analyser la place des migrants dans l'économie d'hier et aujourd'hui.

72% des répondants à l'enquête Parlons travail réalisée par la CFDT ont dit qu'ils aimeraient participer davantage aux décisions qui affectent leur entreprise.

Comment expliquer, selon les sources, les différences de résultats ? Peut-on faire dire aux chiffres ce que l’on veut ? Comment établir leur fiabilité et leur pertinence ?

Les intervenants de cette séance proposent des éléments de réponse.

Interrogation générale sur l’avenir du rapport salarial à l’ère digitale.

Si certains domaines vont créer des emplois, d'autres vont en perdre. Comment anticiper les conséquences de la lutte contre le changement climatique ?

Comment trouver un équilibre entre taxation du travail et maîtrise des dépenses publiques, qui ne remette pas en cause la croissance, ni le modèle social français ? Quel serait un juste équilibre entre la fiscalité du travail et celle du capital ?

Départ des baby-boomers à la retraite, allongement de la durée de vie et recul du taux de fécondité sont autant de facteurs démographiques qui expliquent les difficultés de financement à venir des régimes de retraite. Mais jusqu’à quand ?

Professeur des universités en sciences économiques à l’Université Paris Diderot, Directeur scientifique du Laboratoire d’Intervention et de Recherche ATEMIS (Analyse du Travail Et des Mutations des Industries et des Services), Directeur scientifique du club « Economie de la fonctionnalité et développement durable »

Professeur des universités en sciences économiques à l’Université Paris Diderot, Directeur scientifique du Laboratoire d’Intervention et de Recherche ATEMIS (Analyse du Travail Et des Mutations des Industries et des Services), directeur scientifique du club «Economie de la fonctionnalité et développement durable»

Le débat est d'autant plus nécessaire que les politiques néolibérales, qui exigent toujours plus de travail pour un partage toujours plus inégalitaire des richesses, mènent à des impasses.

Cette table ronde vise à discuter de l'efficacité de cette mesure et de sa pertinence : les discriminations se nichent également dans les différences de caractéristiques observables entre femmes et hommes

Les recherches suggèrent que les préoccupations culturelles sont le principal moteur du rejet de l'immigration tandis que les préoccupations fiscales ou liées au marché du travail ne jouent qu'un rôle secondaire.

Cette session se propose d’interroger l’efficacité des politiques d’emploi à partir des recherches menées par le LIEPP.

Les métiers dits "verts" sont-ils mieux placés que les autres pour répondre à ce besoin ?

Dani Rodrik avance « la mondialisation a contribué à déchirer les tissus sociaux » Il est temps de faire le point des connaissances sur le sujet.

En conclusion, c'est à une philosophe et sociologue du travail de dessiner l'avenir du travail. Comme une réponse à l'introduction sur l'avenir du travail vu par les économistes.